Il y a des périodes calmes…
C’est souvent ce que nous nous disons en caserne, après une semaine de piquet « blanche », ou aucune intervention n’a eu lieu.
Et puis, il se passe une semaine un peu moins ordinaire… c’est le cas des derniers 10 jours.
En effet, notre compagnie a été requise en renfort de nos collègues satignotes lors d’un important feu d’entrepôt le jeudi 29 juin. Notre engagement a duré a nuit entière en ayant mis en place un canon à eau et son alimentation au moyen de 500 mètres de tuyaux.
Il n’y a pas que des interventions qui défraillent la chronique de nos journeaux, nos missions sont diverses et variées, souvent invisible du grand public. C’est ainsi que notre soirée de mardi 4 juillet a commencé par le débitage et l’évacuation d’un arbre qui avait décidé de s’appuyer sur un pylône des TPG.
Mais c’est la suite de la semaine qui n’a rien plus rien d’ordinaire…
Alors que notre Etat-Major était en train de terminer sa séance mensuelle, une alarme est transmise pour un incendie à l’école des Ranches, à deux pas de notre caserne. Il nous a suffit de lever les yeux en direction du bâtiment pour se rendre compte que nous allions faire face à un sinistre important.
Les premières missions de stopper le dévelopment du feu sont distribuées, puis les renforts arrivent rapidement pour circonscrire le feu. Durant le reste de la nuit, nous procéderons à l’extinction des feux résiduels et à la surveillance, jusqu’à l’aube, le temps pour chacun de rejoindre sa journée de travail.
Les enfants du village ont affichés de magnifiques dessins et mots d’encouragements. Un grand merci à eux, soyez courageux, vous pourrez bientôt retourner dans votre école.
La semaine n’est pas finie, mercredi soir, nous sommes demandé pour un feu de detritus. Celui-ci avait été éteint avant notre arrivée. Ce n’est qu’à peine une heure plus tard, que l’alarme est donnée pour la même adresse. Cette fois-ci, le cas est plus sérieux et notre présence sera une nouvelle fois requise jusqu’à l’aube.
Finalement, le reste de la semaine retourne à des interventions plus classiques, plus discrètes, comme des inondations.
Un grand merci à tout le personnel engagés tout au long de ces semaines qui sortent un peu de l’ordinaire, tout en assurant sa vie professionnelle « ordinaire ».